Lorsque les bébés apprennent à manger, ils avalent souvent trop d’air qui descend dans leur ventre, ce qui entraîne les redoutables gaz et agitation que les parents connaissent trop bien. C’est cet excès de gaz qui peut amener les bébés à cracher, roter, péter et tous les autres bruits amusants qu’ils font.

Crachats et gaz avant de commencer les aliments solides

Les recommandations actuelles sont de continuer à allaiter exclusivement jusqu’aux 4-6 premiers mois si possible avant d’introduire les premiers aliments solides, selon l’AAP. Pendant et après l’allaitement ou le lait maternisé, les bébés cracheront pour diverses raisons. Avoir un linge à portée de main aidera à le nettoyer facilement.  

La plupart du temps, ces régurgitations sont dues à un reflux, lorsque le contenu de l’estomac du bébé remonte par la bouche au lieu de descendre vers les intestins. Les régurgitations associées à une tétée sont tout à fait normales et ne doivent pas vous inquiéter, mais si votre bébé ne semble pas à l’aise ou si les régurgitations semblent excessives, essayez de maintenir votre bébé en position verticale après la tétée pour laisser la gravité opérer sa magie et faire descendre la nourriture dans son estomac. Dans la mesure du possible, évitez de coucher votre bébé à plat sur le dos pendant trop longtemps immédiatement après la tétée. Après les repas, les bébés peuvent s’asseoir ou s’incliner dans un siège. 

Une autre cause de ces régurgitations est l’absorption d’une trop grande quantité d’air pendant la tétée. Si vous leur donnez du lait maternisé, ne secouez pas trop le biberon avant de nourrir votre bébé. 

 

Des troubles du ventre après avoir commencé les aliments solides

Entre 4 et 6 mois, c’est le moment de commencer à introduire des aliments solides à votre bébé tout en continuant à l’allaiter. Pendant cette période, vous continuerez principalement à allaiter ou à donner du lait maternisé à votre bébé et vous commencerez à lui proposer des aliments solides à côté du lait. C’est ce qu’on appelle l’alimentation complémentaire. Ce n’est pas un sevrage, mais un moment pour présenter à votre enfant différents aliments solides. 

Pendant la première année, il est préférable de continuer à lui donner du lait maternel si vous le pouvez. Le poids d’un bébé triple avant sa première année et son cerveau double de poids entre 6 et 12 mois. Les bébés ont besoin de beaucoup de carburant pour faire tout cela ! Au fil des semaines et des mois, la quantité et la variété des aliments complémentaires augmenteront, et votre bébé commencera à consommer des repas de plus en plus réguliers. Finalement, votre enfant préférera les aliments solides au lait maternel ou au lait maternisé.

L’introduction des aliments solides est le moment de surveiller la réaction de votre enfant à divers aliments. Les réactions allergiques sont souvent découvertes pendant cette période, tout comme les aliments qui déclenchent des ballonnements et des gaz excessifs. Surveillez les signes d’inconfort chez votre bébé après qu’il ait mangé un nouvel aliment solide.

Il y a certains aliments qui sont plus susceptibles de provoquer des gaz chez votre bébé. Il s’agit notamment :

  • Ail, oignons et poireaux
  • Concombres
  • Haricots, pois et lentilles …. important de les faire tremper et de les cuire complètement.
  • Chou
  • Chou-fleur
  • Brocoli
  • Pommes, raisins et cerises
  • Céréales (complètes) avec sucres transformés

Coliques du nourrisson

Les coliques du nourrisson constituent un complexe de symptômes extrêmement courant mais mal compris. Elles surviennent chez 10 à 26 % des enfants. Un nourrisson souffrant de coliques est défini par ailleurs en bonne santé qui pleure. Les coliques commencent normalement au cours des premières semaines de vie, atteignent un pic entre 6 et 8 semaines et se résorbent entre 12 et 16 semaines. Elle est aussi fréquente entre les sexes, l’âge gestationnel et chez les nourrissons nourris au sein ou au biberon.

Bien que les pleurs soient normaux pour tous les nourrissons, en moyenne 2,2 heures par jour, ceux qui ont des coliques pleurent excessivement, sont plus difficiles à consoler, ont un sommeil perturbé et sont une source de beaucoup d’anxiété pour les parents.

Heureusement, les coliques se guérissent d’elles-mêmes et ne causent pas de dommages durables aux nourrissons. Les dangers ne sont peut-être pas les coliques elles-mêmes, mais les dommages potentiels sur le lien et la relation parent-enfant et sur le bien-être mental et émotionnel de la mère. L’incapacité à apaiser le bébé peut entraîner des sentiments d’inadéquation, de doute de soi et même de colère, d’anxiété et de dépression. Voir aussi syndrome de kiss