L’analyse comparative est une facette essentielle des opérations dans le domaine des services partagés et de l’externalisation. Savoir où vous vous situez par rapport à ceux qui vous entourent – et, surtout, savoir comment utiliser ces informations pour améliorer votre activité – est un atout inestimable.

 

1. Plus on est de fous, plus on rit

Il ne sert à rien de faire du benchmarking si vous n’avez pas l’intention de voir grand – en termes de données que vous collectez, bien sûr. Vous devez faire correspondre vos données à celles d’un nombre significatif d’autres entreprises pour que vos comparaisons en valent la peine. Tom Bangemann, vice-président Business Transformation chez The Hackett Group, recommande de disposer d’un « groupe de pairs pertinent et suffisamment important, sinon les résultats ne sont pas pertinents d’un point de vue statistique. Vous pouvez en savoir plus sur le benchmarking grâce à cet article. 

 

2. Restez légal

Faites attention – extrêmement attention – à ce que vos activités de benchmarking ne constituent pas une pratique illégale. L’échange de données sur les processus commerciaux et autres peut sembler être un passe-temps inoffensif et mutuellement bénéfique. Toutefois, si les entreprises commencent à échanger des informations telles que les prix des services et des produits, il y a un risque que cela contrevienne à la législation locale ou internationale sur les pratiques loyales. 

 

3. Rester à jour, garder une longueur d’avance

Les entreprises changent en un clin d’œil – surtout pendant les périodes de transition économique comme celles que nous connaissons depuis quelques trimestres. Il ne sert à rien de mesurer les résultats d’aujourd’hui par rapport à ceux d’une autre entreprise il y a dix ans.

 

4. Choisissez judicieusement votre benchmarker

Pas toutes les personnes qui vous approchent avec une offre de benchmarking de vos processus seront en mesure de faire un bon travail – pour de nombreuses raisons. Faites très attention à qui vous choisissez de faire du benchmarking, et pourquoi. N’oubliez pas qu’il s’agit d’un investissement important – tous les Tom, Dick ou Harry ne seront pas en mesure de vous le rendre utile. Randy Vetter, directeur chez Alsbridge, écrit sur le blog Outsourcing Leadership que « bien sûr, vous devez faire votre diligence raisonnable sur le benchmarker pour vous assurer qu’il a une méthodologie éprouvée, un accès aux données du monde entier, des professionnels chevronnés et qu’il est respecté par les prestataires de services… »

 

5. Choisissez judicieusement vos camarades

Si vous choisissez de  » faire cavalier seul  » sans l’intervention d’une société professionnelle de benchmarking, vous devez être extrêmement sélectif quant aux entreprises avec lesquelles vous choisissez de partager vos informations. Il ne s’agit pas uniquement de sécurité (bien que ce soit évidemment une question clé) : vous devez également être sûr que ceux avec qui vous travaillez vont fournir des données pertinentes pour vos besoins.

 

6. Ne vous contentez pas de comparer avec vos proches
 

Il peut sembler logique de se comparer aux entreprises que vous considérez comme similaires à la vôtre, mais si vous le faites, vous risquez de perdre la vue d’ensemble. Tom Bangemann suggère de « se référer à différents points de référence – par exemple le groupe de pairs et la classe mondiale – afin d’avoir une vision globale du positionnement. Si vous ne comparez qu’au sein de [votre] secteur d’activité, vous risquez de ne pas voir tout le potentiel généré par d’autres entreprises (qui peuvent pourtant être pertinentes). »

 

7. Faites aux autres ce que vous auriez fait à vous-même

La courtoisie élémentaire est très importante dans l’analyse comparative, comme partout ailleurs dans le monde des affaires. Si vous effectuez un benchmarking « non officiel » sans l’intervention d’une société de benchmarking tierce, traitez vos partenaires – et leurs données – avec tout le respect que vous attendez pour vous même.